«Jeunes, écrivez en français»
«Presse et francophonie» le thème d’une rencontre-débat organisée par la section valdôtaine de l’UPF en collaboration avec la Présidence du Conseil de la Vallée. L’initiative, qui a eu lieu à Aoste dans la petite salle du Palais Régional, s’inscrit dans le cadre du 450e anniversaire du français, langue officielle de la Vallée D’Aoste. Présents à cette jounée Abdelmounaïm Dilami, président international de l’U.P.F. et une délégation de la section suisse, guidée par son vice-président Jean Pierre Molliet. Parmi les intervenants: Jean-Pierre Molliet, vice-président de la section suisse de l’UPF, Luciano Caveri rédacteur en chef des programmes de la RAI (Radiotelevisione Italiana), Massimo Boccarella président de l’Ordre des journalistes de la Vallée d’Aoste, Sonia Chabod vice-présidente de la section valdôtaine de l’UPF et Anna Martin, responsable du projet international “Franc Ados” Revue pour adolescents francophones(photo).
Le président de la section valdôtaine de l’UPF( Union de la Presse Francophone), François Stevenin a illustré au public les finalités de l’association et ses activités soulignat que «la section de la Vallée d’Aoste est une association culturelle à but non lucratif indépendante de tout mouvement ou parti politique et soucieuse de sauvegarder le particularisme culturel et linguistique de la Vallée d’Aoste. Elle a pour but de regrouper des éditeurs, des imprimeurs, des directeurs et journalistes collaborant à la presse écrite et audiovisuelle, qui utilisent habituellement la langue française; de favoriser la coopération locale et internationale; de favoriser la formation professionnelle et enfin d’encourager la diffusion du français dans les médias valdôtains. Mais aussi encourager les jeunes à écrire en français. Pour ce faire la Section de la Vallée d’Aoste de l’UPF organise, depuis 1994, le concours Abbé Trèves, adressé aux élèves des écoles et aux jeunes de la région, qui permet au gagnant un stage auprès d’un journal français et une bourse d’étude».
«Les sections de l’UPF- a ajouté Dilami, président International de l’UPF – sont présentes en plus de 36 Pays avec plus de 3000 membres dans le monde. Son rôle, à l’heure de la grande évolution de la communication, est celui de devenir un outil au service des médias sur le modèle d’autres structures américaines, mais pour ce faire il faut repenser l’organisation interne ainsi qu’une certaine autonomie de la France. Le pouvoir, maintenant, est dans le binôme langue/communication et l’UPF doit s’adapter à ces nouvelles phases».
(mu.ro.)